 Oxia est propulsée par un 6 cylindres en V à 90°, tout-alu, de 2 849 cm3, qui développe 680 ch à 8 200 tr/mn ; le couple maximum atteignant 72,6 m.daN à 4 500 tr/mn. La distribution est assurée par deux arbres à cames creux par culasse, entraînés par courroies crantées et cascades de pignons, avec 4 soupapes par cylindre. Chaque rangée de cylindres comporte un turbocompresseur Garett T3, dont la pression est régulée entre 2,4 et 2,7 bars. Ce moteur est géré par un système Bosch Motronic MP 1.2 à deux calculateurs, avec une alimention à deux injecteurs électromagnétiques par cylindre.Un cockpit de haute sécurité
Le cockpit d’Oxia est habillé de cuir bleu électrique. Le poste de conduite est subdivisé en quatre parties accès et mise en route, informations fonctionnelles et alarmes, centrale de communication, ensemble haute fidélité. Le volant, garni de cuir, est réglable en hauteur et profondeur. Lorsque le moteur est arrêté, des cellules solaires plaquées sur le toit alimentent la climatisation, régulée par calculateur. Les deux passagers disposent d’une aide à la navigation, gérée par un calculateur portable de type PC.
Oxia annonçait la 905
La voiture expérimentale Oxia fut développée avec l’assistance des ingénieurs de Dassault Aviation, dans le cadre de l’accord général de coopération technologique conclu entre le groupe automobile et le constructeur d’avions. Cette coopération sera institutionnalisée lors de la présentation de la Peugeot 905, voiture de sport prototype engagée dans le championnat du monde d’endurance. La 905 exploite à fond les technologies aéronautiques les plus avancées, notamment dans le domaine des structures en matériaux composites, nid d’abeilles et carbone/Kevlar. Son aérodynamique, notamment la répartition de la portance entre roues AV et AR, a bénéficié des recherches effectuées pour Oxia, de même que le développement de sa transmission intégrale et de ses freins.

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