 Dans sa version thermique, l’Opel Twin est animée par un moteur de 800 cm3 à 3 cylindres et 12 soupapes, monté couché sous le coffre, et accouplé à une boîte à 6 rapports, à commande automatique avec embrayage piloté électroniquement. Mais ses 34 ch et son couple de 7,2 m.daN à 2 600 tr/mn ont imposé de rechercher l’allègement maximum. La nécessité d’emporter 250 kg de batteries (du type lithium-carbone, à haute énergie volumique : de l’ordre de 200 W.h/l) allait dans le même sens, afin de conserver des accélérations (0 à 50 km/h en 7 s) et une autonomie (250 km environ) intéressantes en propulsion électrique. On a donc employé systématiquement des matériaux très légers, ce qui permet d’obtenir une voiture pesant seulement 540 kg en version moteur thermique et 740 kg en propulsion électrique (batteries comprises). Carrosserie, moteur et carter de transmission sont en alliage léger, le châssis étant réalisé en aluminium. Pour certains éléments des trains roulants, comme les suspensions, on a opté pour des plastiques renforcés de fibres de carbone ; cette technologie d’avant-garde s’applique à des ressorts à lames transversaux pour l’AV (concept très rétro"), et des ressorts hélicoïdaux à l’AR. La robustesse de la Twin, en cas de collision, ne souffre nullement de cet allègement, grâce à une étude soignée de sa forme et de sa structure. Ainsi, son avant bombé intègre une poutre-bouclier qui répartit les effets d’une collision frontale entre les pneus des roues. Sur le plan de la sécurité active, il est prévu de doter cet engin de 4 freins à disque et d’un système antipatinage, qui élimine notamment le risque de mise en travers de cette propulsion, en virage sur chaussée glissante. À noter que le concept d’encapsulation du groupe motopropulseur dans un module interchangeable résout la question du niveau sonore du moteur thermique (tout en accélérant sa mise en température) et simplifie le problème d’échange des batteries en version électrique.
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