 Lors de sa présentation, la Viper a soulevé un réel enthousiasme, tant au Salon de Chicago qu’à celui de Francfort, en septembre 1989. Ce qui a amené Chrysler à conduire un test de clientèle pour vérifier si cet intérêt pouvait être concrétisé en commandes fermes. La réponse fut très positive, tant en Europe qu’aux États-Unis. Ce qui a conduit les dirigeants du constructeur américain à décider de mettre la Viper en fabrication et de la commercialiser. Le lancement mondial de la version de série s’effectuera lors du Salon International de Francfort, en septembre 1991.La noblesse d’un pur-sang
Tout dans cet engin sort de l’ordinaire. Son poste de pilotage, tout habillé de cuir rouge renforcé de fibre de verre, abrite deux sièges baquets de type "oft-shore", séparés par le tunnel de la transmission, généreusement capitonné pour éviter que les occupants de ces sièges "n’attrapent des bleus aux genoux dans les virages". Le moteur, qui rutile de chromes, est accolé à une boîte mécanique à 5 vitesses. Les rétroviseurs extérieurs sont complètement intégrés aux montants du pare-brise, teinté en noir, et les échappements jaillissent de chaque côté de larges ouïes qui coupent la ligne de fuite des ailes avant. La Viper R/T 10 mesure 4,36 m de long et 1,92 m de large pour un empattement de 2,44 m.
Quatre portes “en pétales”
La Chrysler 300 regorge d’idées nouvelles, à commencer par ses ouvertures si les portes avant ouvrent normalement, celles de l’arrière s’ouvrent en sens inverse. Pour la sécurité, on ne peut ouvrir une porte arrière que si celle de l’avant est déjà ouverte. La suppression du montant central facilite l’accès des passagers, bercés dans des sièges dotés de leur climatisation individuelle, intégrée au dossier.
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