 Présentée à l’occasion du Salon de Genève 1992, l’Audi duo représente un nouveau concept pour la circulation urbaine et routière. Établie sur la base de l’Audi 100 Avant Quattro 2.0 E, l’Audi duo est équipée de deux moteurs : le premier, à combustion, hérité de l’Audi 100 2.0 E, entraîne les deux essieux ; le second, électrique, entraîne, en cas de besoin, l’essieu arrière.La double motorisation
Mue par le moteur à combustion, l’Audi duo se comporte comme l’Audi 100 dont elle est issue ; aussi bien au niveau des performances de la sécurité offerte par le système Quattro. Le moteur électrique est vissé sur le différentiel de l’essieu arrière de façon à former un assemblage rigide. Sa puissance, bien qu’elle ne représente que 25 % de celle du moteur à essence, lui permet d’atteindre les vitesses autorisées en ville. Grâce au différentiel interpont Torsen de la transmission Quattro, ce moteur n’entraîne que l’essieu arrière. Le moteur électrique bénéficie d’une nouveauté, la structure particulière de l’enroulement du moteur triphasé procure l’effet d’un groupe motopropulseur à transmission automatique à deux rapports, le conducteur n’ayant à actionner que la pédale d’accélérateur. Avec cette technique, le moteur fournit un couple de 36 m.daN au premier rapport et de 22 m.daN au deuxième rapport. A la vitesse de 25 km/h, le passage s’effectue automatiquement. En dessous de 20 km/h, le conducteur peut provoquer un rétrogradage en effectuant un kickdown à l’accélérateur. Propulsée par le moteur électrique, la voiture conserve toujours l’efficacité du système antiblocage, du servofrein et de la direction assistée, mais son autonomie n’est plus alors que de 80 km. En dessous de 65 km/h, vitesse maximale en propulsion électrique, il est possible de passer d’un mode de propulsion à l’autre sans devoir s’arrêter. Le conducteur reste informé en permanence de l’état de charge de sa batterie, grâce à des indications au tableau de bord. L’Audi duo utilise une partie de l’énergie du freinage pour recharger ses accumulateurs.
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