Un moteur d’automobile fonctionne grâce à la combustion d’un gaz allumé électriquement au sein des chambres de combustion. C’est l’expansion due à la combustion de ce gaz qui repousse les pistons, transformant ainsi l’énergie thermique en énergie mécanique. Sur les voitures anciennes le dosage de ce gaz, baptisé "mélange carburé" est dosé soit par un carburateur (sur les voitures récentes et actuelles par un système d’injection.
Ce gaz est composé de 15 grammes d’air pour 1 gramme d’essence, mélangés dans un organe appelé carburateur.
Si le principe même de la carburation n’a pas varié depuis le début de l’automobile, les carburateurs, eux, ont suivi une évolution technique constante, améliorant considérablement le rendement des moteurs à combustion interne. Un très net progrès a d’ailleurs été réalisé dans ce domaine depuis les années 1970, surtout en ce qui concerne l’abaissement de la consommation de carburant.
Ces impératifs ont été bien évidemment dictés par les nombreuses hausses des prix des carburants consécutives aux différents chocs pétroliers qu’ont connus les pays Occidentaux. Ces efforts ont d’abord touché les voitures de bas de gamme pour des raisons évidentes puis ils se sont étendus aux modèles de haut de gamme. Les carburateurs peuvent posséder un ou plusieurs corps (jusqu’à quatre). Leur disposition est verticale ou horizontale.
Un autre moyen pour obtenir une émulsion air/essence est apparu à la fin des années 1950 : l’injection.
Ce dispositif est radicalement différent et beaucoup plus complexe que le carburateur, mais il permet un dosage plus précis.
Il comprend une pompe haute pression qui distribue l’essence sous pression dans les cylindres au moyen d’injecteurs, et un papillon commandant le débit d’air. Si les injecteurs sont situés dans les chambres de combustion, on parle d’injection directe, s’ils se trouvent placés avant les soupapes d’admission, on a affaire à une injection indirecte.
Enfin, sur les dernières générations de carburateurs, on trouve parfois un dispositif qui permet de couper l’alimentation en phase de décélération.