La boîte de vitesses mécanique robotisée associe le meilleur d’une boîte manuelle aux aspects pratiques d’une boîte automatique, libérant le conducteur du “pédalage” tout en lui offrant le choix de son mode de conduite, sans pour autant atteindre la complexité des boîtes automatiques. La boîte robotisée atteint pleinement l’objectif. En effet, selon son humeur, le conducteur peut laisser l’électronique gouverner complètement la mécanique, ou bien passer lui-même les vitesses, en actionnant, soit le levier de vitesse, soit des palettes placées derrière le volant.
Dans une boîte robotisée de dernière génération, l’électronique reste active dans les deux modes de fonctionnement.
En mode manuel, l’électronique interdit les manœuvres dangereuses pour l’homme ou la mécanique (comme passer de 5ᵉ en 2ᵉ à vitesse élevée), mais dispense le conducteur de rétrograder lorsqu’il freine et s’arrête. La boîte reprend alors automatiquement la première lorsqu’il appuie sur l’accélérateur pour redémarrer. Les passages de vitesses se font, soit avec l’une des deux palettes fixes placées derrière le volant, soit avec le levier. Ce dernier reste le seul moyen qui autorise le passage en marche arrière, et à condition d’avoir le pied sur la pédale de frein.
En automatique, le choix des seuils de passage des rapports est adapté en permanence au style de conduite et au profil de la route.
Le calculateur reçoit les informations de divers capteurs (mouvements du volant, pression sur les pédales de frein et d’accélérateur) et du système ABS/ESP. Il élabore les ordres de changements de rapports à partir de quatre “lois de base”, variant selon le modèle de voiture, auxquels s’ajoutent une loi de mise en température et un mode “neige”. Au freinage, selon la pression exercée sur la pédale de frein, le dispositif active les systèmes d’aide au freinage, ou anticipe la relance. En virage, le calculateur limite la faculté de passer au rapport supérieur. En descente, pied totalement levé, il gère le frein moteur en bloquant les passages montants.
Finalement, l’automobiliste adepte d’une conduite coulée bénéficie d’un réglage assurant une consommation minimisée, tandis que le conducteur plus nerveux sur l’accélérateur disposera d’un réglage plus dynamique, favorisant les reprises.