Ensemble des éléments permettant d’évacuer les gaz brûlés, l’échappement est plus complexe qu’il n’y paraît : il participe au fonctionnement silencieux du moteur, mais aussi à son bon fonctionnement, en favorisant l’évacuation régulière de ces gaz. L’introduction déléments permettant de gérer au plus près l’émission des gaz d’échappement et d’abaisser leur niveau de pollution a encore complexifié le système sur beaucoup de voitures. Les réparations de fortune ne sont plus guère possible que sur les voitures anciennes ou sur les modèles les plus basiques. le remplacement d’éléments à l’identique (par exemple le silencieux) reste cependant à la portée de l’amateur.
Les gaz brûlants et très chauds sortant des chambres de combustion d’un moteur ne peuvent être immédiatement rejetés à l’air libre. Il faut étouffer le bruit énorme que produirait la détente brutale des gaz chauds et comprimés à l’air libre. Il faut aussi canaliser et réguler ce flux pour un bon fonctionnement du moteur.
Le système d’échappement capte les gaz à la sortie des chambres de combustion, les détend, amortit les ondes de choc de cette détente et finit par les éjecter à l’arrière du véhicule. Ce système se compose de trois éléments reliés entre eux par des tuyauteries :
Vérifiez l’échappement de votre voiture deux à trois fois par an, et particulièrement l’hiver, où ce système est plus exposé. Normalement, le mécanicien qui effectue la vidange doit inspecter l’échappement et signaler toute anomalie à l’automobiliste.Un système d’échappement subit des contraintes très éprouvantes auxquelles il ne peut résister indéfiniment, à moins d’être réalisé en acier inoxydable (ce qui est hors de prix). Il véhicule en effet des gaz très chauds, chargés de vapeur d’eau et charriant des produits volatils agressifs. À noter que l’examen de l’état de l’échappement fait partie des points obligatoirement contrôlés par les ateliers agréés effectuant le contrôle technique normalis Les points faibles.
Un système d’échappement subit des contraintes très éprouvantes auxquelles il ne peut résister indéfiniment, à moins d’être réalisé en acier inoxydable (ce qui est hors de prix). Il véhicule en effet des gaz très chauds, chargés de vapeur d’eau et charriant des produits volatils agressifs. L’échappement est soumis à d’importantes variations de température et reçoit des ondes de choc engendrant des vibrations. Enfin, placé sous le véhicule, il est arrosé par les projections de produit fondant (salage) répandu l’hiver sur les routes ; il est également une cible prioritaire des projections de pierres éjectées par les pneus.
À moins d’écouter régulièrement la sonorité de l’échappement, notamment au ralenti, on peut difficilement déceler l’usure des éléments internes du pot de détente et du silencieux avant qu’elle n’atteigne le point où ces éléments doivent être changés.
En revanche, l’examen visuel permet d’intervenir sur les débuts d’avaries de quelques éléments.
Les tuyauteries et le pot d’échappement sont fabriqués en acier doux et assez mal protégés par une simple couche de peinture très légère sur la face extérieure. Pourtant, l’échappement est soumis à une corrosion agressive puisque les gaz brûlés contiennent des résidus très oxydants et très acides et qu’une quantité non négligeable de vapeur d’eau se condense à l’intérieur des tuyauteries lors des réchauffements et des refroidissements dus aux démarrages et aux arrêts du moteur. La durée de vie d’un échappement est donc souvent très faible, d’autant plus que les tôles sont parfois très minces. Il est pourtant tout à fait possible de protéger les surfaces par galvanisation ou de fabriquer les éléments en acier inoxydable, comme c’est le cas sur certaines voitures.
La « durée de vie » des différents éléments n’est pas toujours la même. Un tuyau en tôle épaisse durera beaucoup plus longtemps qu’un pot fabriqué en tôle mince, mal protégé, et qui ne comporte pas de trou d’évacuation d’eau. Dans ce cas, pour déposer la partie abîmée, il faut très souvent démonter les différents éléments de l’échappement. Aucun autre démontage n’est nécessaire lorsque cette partie se trouve à l’arrière, mais si elle se trouve au milieu ou à l’avant, il faudra souvent déposer tout le reste du système. Il est plus facile de démonter et d’assembler l’échappement au sol, puis de reposer l’ensemble d’une pièce. Les tuyaux sont généralement emmanchés l’un sur l’autre et serrés par des brides où des colliers de serrage.
Une fois l’échappement déposé, il est plus facile de terminer le démontage des morceaux de supports restants. Il s’agit généralement, soit d’une bande de caoutchouc traversée par des boulons à ses extrémités, et fixée d’un côté à la coque et de l’autre à l’échappement, soit d’une bride formant anneau, également traversée par des boulons.
On utilise souvent des Silent-blocs dont les faces en caoutchouc sont collées sur des plaques métalliques portant les boulons. Généralement, le collage cède, la plaque se détache et il faut remplacer l’ensemble.
Si une réparation peut permettre de parer au plus pressé, le remplacement d’un silencieux est la seule façon de réparer durablement un échappement. Il faut travailler sur fosse ou la voiture calée sur de solides chandelles.